Vous multipliez les entrevues, mais vous ne faites jamais partie des heureux élus ? Si quelque chose cloche dans votre approche, voici comment y remédier.

Trop parler de soi

Une entrevue d’embauche pourrait s’apparenter à un premier rendez-vous. Certes, il faut parler de soi, mais également montrer que l’on s’intéresse à son interlocuteur. En l’occurrence, à l’entreprise par laquelle vous souhaiteriez être embauché. «Faites des liens entre votre expérience et le poste pour lequel vous présentez votre candidature. Montrez que vous avez fait des recherches sur la compagnie et ses projets; éventuellement, posez des questions à ce sujet», recommande Marc-André Robert, CRHA, associé chez Global Ressources Humaines.

Surveillez votre langage corporel

Cela semble être une évidence, mais à cause du stress causé par l’entrevue d’embauche, on risque d’oublier ces quelques notions de base en matière de langage corporel : conservez une attitude ouverte en évitant d’avoir les bras croisés, gardez le contact visuel et hochez la tête en signe d’assentiment pour montrer que vous avez bien compris les questions.

N’oubliez pas de dire merci !

Durant la même journée que l’entrevue, remerciez toujours le recruteur de vous avoir rencontré, et ce, quelle que soit la façon dont l’entretien s’est déroulé. Un bref courriel suffit, dans lequel vous réitérez votre intérêt pour le poste et l’entreprise.

Demander une rétroaction

Vous ne savez toujours pas ce qui cloche ? Dans ce cas il ne faut pas hésiter à solliciter une rétroaction pour améliorer vos chances la prochaine fois. Isabelle Bédard, F. Adm. A., C.M.C., CRHA, et PDG de la firme CIB Développement organisationnel, conseille d’attendre quelques jours après avoir appris que notre candidature avait été refusée, et qu’il est très important que le recruteur n’y voit voie pas une démarche de contestation de cette décision. «On peut téléphoner à la personne en lui faisant part de notre inquiétude sur le fait que nos entrevues d’embauche ne sont jamais concluantes. On lui demande quelques conseils pour faire mieux la prochaine fois. Le tout ne devrait pas durer plus de trois à quatre minutes et on conclut par un remerciement sincère sans avoir d’autres attentes», dit-elle. Madame Bédard souligne cependant que tous les recruteurs ne sont pas disposés à se prêter au jeu, mais que les responsables des ressources humaines sont généralement plus enclins à le faire.

Propos recueillis par Emmanuelle Gril, journaliste